ArticleL411-1-1 du Code de l'action sociale et des familles : consulter gratuitement tous les Articles du Code de l'action sociale et des familles Le Code de l'action sociale et des familles
L’application des rĂšgles de santĂ© et de sĂ©curitĂ© par le tĂ©lĂ©travailleur L’employeur doit amĂ©nager les Ă©tablissements et les locaux de travail de maniĂšre Ă  garantir la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des travailleurs dont le poste n’est pas situĂ© dans les bĂątiments de l’établissement – du Code du travail et du Code du travail. Pour s’assurer de l’application des rĂšgles de santĂ© et de sĂ©curitĂ© par le tĂ©lĂ©travailleur, l’employeur, les reprĂ©sentants du personnel et les autoritĂ©s administratives compĂ©tentes ont en principe accĂšs au lieu du tĂ©lĂ©travail, qui peut ĂȘtre le domicile du salariĂ©. Le salariĂ© doit prĂ©alablement ĂȘtre informĂ© de cette visite et peut, en toutes circonstances, la refuser – ANI, 19 juill. 2005, art. 8. En principe, les employeurs prĂ©fĂ©rĂšrent demander au tĂ©lĂ©travailleur de justifier d’une assurance habitation multirisques incluant le tĂ©lĂ©travail ; de fournir un certificat de conformitĂ© des installations Ă©lectriques ; ou encore de complĂ©ter un questionnaire, permettant d’assurer de la conformitĂ© du lieu de travail. Le salariĂ© a la possibilitĂ© de demander une visite d’inspection de son lieu de travail – ANI, 19 juill. 2005, art. 8. Protection du tĂ©lĂ©travailleur en cas d’accident L’article du Code de la sĂ©curitĂ© sociale qualifie d’accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou Ă  l’occasion du travail Ă  toute personne salariĂ©e ou travaillant, Ă  quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs chefs d’entreprise ». Le lieu de l’accident n’étant pas dĂ©terminant, les tĂ©lĂ©travailleurs peuvent logiquement bĂ©nĂ©ficier des rĂšgles applicables aux risques professionnels. Une prĂ©somption d’imputabilitĂ© existe en la matiĂšre l’employeur est prĂ©sumĂ© responsable de tout accident survenu sur le lieu de travail, pendant le temps de travail. Pour bĂ©nĂ©ficier de la prĂ©somption, il appartient au salariĂ© d’établir la matĂ©rialitĂ© d’un accident survenu au temps et au lieu de travail » – Cass. soc., 15 mars 2012, nÂș P. Dans le cas du tĂ©lĂ©travail au domicile, la confusion entre le lieu de travail et le lieu de vie crĂ©ait le doute sur l’application de cette prĂ©somption d’imputabilitĂ©. L’ordonnance nÂș 2017-1387 du 22 septembre 2017 a cherchĂ© Ă  lever cette incertitude dĂ©sormais, l’article du Code du travail dispose que l’accident survenu sur le lieu oĂč est exercĂ© le tĂ©lĂ©travail pendant l’exercice de l’activitĂ© professionnelle du tĂ©lĂ©travailleur est prĂ©sumĂ© ĂȘtre un accident de travail au sens de l’article du Code de la sĂ©curitĂ© sociale ». Il appartient au salariĂ© d’informer son employeur en cas d’accident, afin que celui-ci puisse transmettre une dĂ©claration Ă  la caisse primaire d’assurance maladie. Bon Ă  savoir Pour Ă©carter la qualification d’accident du travail, l’employeur doit dĂ©montrer que l’accident avait une cause totalement Ă©trangĂšre au travail – Cass. 2e civ., 6 oct. 2016, nÂș P. Or cette preuve semble particuliĂšrement difficile Ă  rapporter dans le cas d’une dĂ©claration d’accident du travail survenu au domicile du salariĂ©. par Avocat au Barreau de Paris Expert en droit du travail Fascicule mis Ă  jour le 10 janvier 2022. Tous droits rĂ©servĂ©s. Maitre Data
M Philippe BonnecarrĂšre demande Ă  M. le ministre de la transition Ă©cologique et de la cohĂ©sion des territoires si l'article L. 411-1 du code de l'environnement s'applique Ă  un VĂ©rifiĂ© le 01 avril 2022 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministreUn accident de travail est un Ă©vĂ©nement soudain qui, quelle qu'en soit la raison, vous a causĂ© un dommage corporel ou psychologique et qui vous est arrivĂ© pendant votre activitĂ© fait Ă  l'origine de l'accident du travail doit ĂȘtre soudain. C'est ce qui le distingue de la maladie que l'accident du travail soit reconnu, vous devez justifier des 2 conditions suivantes Vous avez Ă©tĂ© victime d'un fait accidentel soudain et imprĂ©vu dans le cadre de votre travailL'accident vous a causĂ© un dommage physique et/ou psychologiqueL'accident doit donc pouvoir ĂȘtre rattachĂ© Ă  un ou plusieurs Ă©vĂ©nements survenus pendant que vous Ă©tiez sous l'autoritĂ© de votre employeur. Il doit Ă©galement ĂȘtre datĂ© de maniĂšre est prĂ©sumĂ© d'origine professionnelle dĂšs lors qu'il se produit dans les locaux de l'entreprise, mĂȘme pendant un temps de la qualification d'accident du travail peut ĂȘtre Ă©cartĂ©e si le fait accidentel est la consĂ©quence de faits non professionnels par exemple, un suicide sur le lieu de travail en raison de problĂšmes personnels.À noter un accident qui se produit pendant un stage de formation professionnelle, mĂȘme en dehors du temps de travail, est considĂ©rĂ© comme un accident du dommage peut ĂȘtre un des suivants Coupure ou brĂ»lureDouleur musculaire apparue soudainement Ă  la suite du port d'une chargeFracture survenue Ă  occasion d'une chute ou d'un chocMalaise cardiaqueChoc Ă©motionnel consĂ©cutif Ă  une agression commise dans l'entrepriseLa reconnaissance d'un accident comme Ă©tant d'origine professionnelle ouvre droit aux indemnitĂ©s suivantes En cas d'arrĂȘt de travail, indemnitĂ©s versĂ©es par la SĂ©curitĂ© sociale et indemnitĂ©s complĂ©mentaires versĂ©es par l'employeur et/ou l'assureurEn cas d'incapacitĂ© permanente de travail, indemnisation spĂ©cifique et indemnisation complĂ©mentaire si votre employeur a commis une faute importante Ă  l'origine du dommageAttention l'accident de travail ne doit pas ĂȘtre confondu avec l'accident de trajet, dont les consĂ©quences sont peut m'aider ?Trouvez les acteurs qui peuvent rĂ©pondre Ă  vos questions dans votre rĂ©gionCode de la sĂ©curitĂ© sociale articles L411-1 et L411-2DĂ©finition de l'accident du travail article L411-1Code de la sĂ©curitĂ© sociale articles L412-8 et L412-9Accident survenu pendant un stage de formation professionnelleQuestions ? RĂ©ponses !Cette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ?
codede la sĂ©curitĂ© sociale. premiÈre partie - lÉgislative (art. l. 111-1 - art. l. 961-5) livre premier - gÉnÉralitÉs — dispositions communes À tout ou partie des rÉgimes de base (art. l. 111-1 - art.
Code de la routeChronoLĂ©gi Article R432-1 - Code de la route »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 01 juin 2001 Naviguer dans le sommaire Article R432-1Version en vigueur depuis le 01 juin 2001 Les dispositions du prĂ©sent livre relatives aux rĂšgles de circulation des vĂ©hicules ne sont pas applicables aux conducteurs des vĂ©hicules d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral prioritaires lorsqu'ils font usage de leurs avertisseurs spĂ©ciaux dans les cas justifiĂ©s par l'urgence de leur mission et sous rĂ©serve de ne pas mettre en danger les autres usagers de la en haut de la page ArticleL411-11 EntrĂ©e en vigueur 2022-01-26 Les policiers rĂ©servistes souscrivent un contrat d'engagement d'une durĂ©e comprise entre un an et cinq ans qui dĂ©finit leurs obligations de
L’employeur amenĂ© Ă  contester, devant les juridictions du contentieux de la sĂ©curitĂ© sociale, une dĂ©cision de reconnaissance du caractĂšre professionnel d’un accident du travail dont aurait Ă©tĂ© victime un de ses salariĂ©s, Ă©choue bien souvent, dans l’esprit du juge, Ă  remettre en cause la matĂ©rialitĂ© du sinistre litigieux et Ă  renverser ainsi la prĂ©somption d’imputabilitĂ©. AppliquĂ©e au cas tragique du malaise mortel qui surviendrait au temps et au lieu du travail, cette rĂ©alitĂ© pratique du traitement de ces litiges par le juge du fond est d’autant plus caractĂ©risĂ©e. Pour rappel, l’article L411-1 du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale pose le principe d’une prĂ©somption du caractĂšre professionnel de toute lĂ©sion accidentelle dont la survenance aux temps et lieu du travail est avĂ©rĂ©e. Cette prĂ©somption peut ĂȘtre renversĂ©e par l’employeur si celui dĂ©montre que le sinistre litigieux revĂȘt une cause totalement Ă©trangĂšre au travail. AppliquĂ©e au cas spĂ©cifique du malaise, l’administration d’une telle preuve, revĂȘtant par nature une dimension mĂ©dicale, n’est pas sans poser une difficultĂ© d’ordre pratique pour un employeur qui ne dispose pas, fort logiquement, d’une vision exhaustive sur le dossier mĂ©dical de son collaborateur. S’agissant du cas tragique du malaise mortel qui surviendrait au temps et au lieu du travail, il apparaĂźt, dans une telle configuration, que seule l’autopsie serait susceptible d’apporter une rĂ©ponse mĂ©dicale objective et concrĂšte Ă  cette question. Rappelons toutefois que seule la Caisse Primaire, dans le cadre de son instruction portant sur le caractĂšre professionnel du sinistre, Ă©value l’opportunitĂ© de la mise en Ɠuvre d’une telle mesure, laquelle ne pourra ĂȘtre sollicitĂ©e auprĂšs du Tribunal Judiciaire qu’avec l’appui des ayants-droits [1]. Dans les faits, l’organisme de sĂ©curitĂ© sociale, qui focalise quasi-exclusivement son instruction sur la seule vĂ©rification de la survenance avĂ©rĂ©e de l’évĂ©nement au temps et au lieu du travail, n’explore que trop rarement cette modalitĂ© d’enquĂȘte. La reconnaissance du caractĂšre professionnel du sinistre mortel concernĂ©, dĂšs lors que sa survenance aux temps et lieu du travail est Ă©tablie, est donc systĂ©matique. Il n’est donc pas exagĂ©rĂ© et c’est mĂȘme un euphĂ©misme de considĂ©rer que la position de l’employeur français, qui contestera ensuite l’origine professionnelle du sinistre litigieux devant les Commissions puis les Tribunaux, n’est pas facilitĂ©e sur le plan de l’administration de la preuve. Relevons, pour rappel, que l’enjeu du contentieux en question n’est pas quelconque s’agissant d’un requĂ©rant qui a vocation Ă  assumer financiĂšrement l’intĂ©gralitĂ© du coĂ»t des accidents du travail et des maladies professionnelles affectant ses salariĂ©s si application d’un rĂ©gime de tarification individuelle ou mixte. Force est de constater toutefois que la jurisprudence actuelle du juge du fond n’est clairement pas de nature Ă  amĂ©liorer la position des employeurs requĂ©rants sur cette question. Si l’interprĂ©tation de la notion de prĂ©somption d’imputabilitĂ© retenue par le juge Ă©tait notoirement restrictive, il est plus problĂ©matique de relever dĂ©sormais que ce mĂȘme juge, usant de son pouvoir souverain d’apprĂ©ciation, tend Ă  systĂ©matiser le rejet de toutes les demandes d’expertise judiciaire sur piĂšces prĂ©sentĂ©es par les employeurs qui se retrouvent pourtant, du fait des carences de la Caisse dans le cadre de l’instruction du dossier litigieux, placĂ©s dans une situation objective de preuve impossible Ă  rapporter car il ne peut dĂ©terminer s’il existe un Ă©tat pathologique Ă©voluant pour son propre compte ou une cause totalement Ă©trangĂšre au travail » [2]. A titre d’exemple et dans le cadre d’un arrĂȘt rendu le 11 mars 2022, la Cour d’Appel de Paris Ă©tait justement invitĂ©e Ă  se prononcer sur la caractĂ©risation par l’employeur d’une cause totalement Ă©trangĂšre au travail suite au dĂ©cĂšs tragique d’un de ses collaborateurs Ă  l’occasion du travail [3]. En l’espĂšce, lors d’un dĂ©placement professionnel, un cadre commercial qui attendait son train sur le quai de la gare a subitement Ă©tĂ© victime d’un malaise associĂ© Ă  une dĂ©faillance d’ordre cardio-vasculaire ayant entrainĂ© son dĂ©cĂšs. L’employeur qui avait fait Ă©tat, dĂšs le stade de la dĂ©claration de l’accident, de l’existence d’un passif mĂ©dical trĂšs bien documentĂ©, a judiciairement contestĂ© la dĂ©cision de reconnaissance du caractĂšre professionnel du sinistre arrĂȘtĂ© par la Caisse Primaire. La sociĂ©tĂ© requĂ©rante se prĂ©valait notamment de l’existence manifeste d’une cause totalement Ă©trangĂšre au travail, Ă©tayĂ©e par la production d’un rapport d’évaluation professionnelle documentant trĂšs prĂ©cisĂ©ment le lourd historique mĂ©dical du salariĂ© antĂ©cĂ©dents cardiaques significatifs ainsi que par un avis mĂ©dico-lĂ©gal initiĂ© par l’entreprise concluant expressĂ©ment Ă  l’absence de tout rĂŽle causal jouĂ© par le travail dans la survenance du dĂ©cĂšs, ce au regard du passif de l’assurĂ© et de sa situation objective de surpoids. ElĂ©ments insuffisants pour renverser la prĂ©somption selon les juges du fond qui retiennent que l’employeur n’établit pas la preuve d’une origine extraprofessionnelle du malaise mortel ni-mĂȘme, ne justifie donc de la nĂ©cessitĂ© d’une mesure d’expertise mĂ©dicale judiciaire sur piĂšces en vue de trancher cette question. D’autres illustrations rĂ©centes sur cette question La Cour d’Appel d’Amiens, aprĂšs avoir rappelĂ© l’absence d’obligation pour la caisse de procĂ©der Ă  une autopsie de la victime aux fins de dĂ©termination de l’élĂ©ment causal du dĂ©cĂšs, sauf Ă  ce que les ayants-droits formulent expressĂ©ment une demande en ce sens », a confirmĂ© le caractĂšre professionnel du malaise mortel dont a Ă©tĂ© victime un salariĂ© qui effectuait son premier jour de travail le jour mĂȘme de l’accident ». Notons que l’employeur n’avait pas sollicitĂ© d’expertise judiciaire Ă  titre subsidiaire en l’espĂšce [4] ; La Cour d’Appel de Versailles retient que l’employeur requĂ©rant qui se borne Ă  faire valoir que les conditions de travail du salariĂ© Ă©taient normales, que celui-ci est dĂ©cĂ©dĂ© de façon brutale avant mĂȘme qu’il ne dĂ©marre son camion » et qui fait Ă©tat d’un doute sĂ©rieux quant au lien entre le malaise et le travail, ajoutant que selon les propres dires de l’épouse de la victime, cette derniĂšre fumait une dizaine de cigarettes par jour et qu’elle avait prĂ©sentĂ© un Ă©tat grippal le week end prĂ©cĂ©dant son dĂ©cĂšs » n’apporte pas la preuve qui lui incombe de l’existence d’une cause totalement Ă©trangĂšre au travail, seule de nature Ă  renverser la prĂ©somption d’imputabilitĂ© ». En outre, la demande d’expertise formulĂ©e par l’employeur doit ĂȘtre Ă©cartĂ©e dĂšs lors qu’elle ne repose sur aucun Ă©lĂ©ment objectif suffisamment pertinent » [5]. Maxime Thomas, Juriste en droit social, SpĂ©cialisation en droit de la protection sociale, SociĂ©tĂ© PrĂ©vantis. Profil Maxime Thomas, Juriste en droit social, SpĂ©cialisation en droit de la protection sociale, SociĂ©tĂ© PrĂ©vantis. Voir le profil de Maxime THOMAS Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] Article L442-4 du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale. [2] Cour d’Appel de Poitiers - 6 dĂ©cembre 2017 - n°16/02593. [3] Cour d’Appel de Paris – 11 mars 2022 – n°18/03631. [4] Cour d’Appel d’Amiens - 10 juin 2022 - n° 21/00570. [5] Cour d’Appel de Versailles - 21 avril 2022 - n° 21/02043.
Auxtermes de l'article L 411 - 1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale est considĂ©rĂ© comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou Ă  l'occasion du travail DOSSIER ORGANISATION DE LA PREVENTION Management SST / 07/03/2014 Le code de la route Lorsqu'un salariĂ© conduit un vĂ©hicule dans un cadre professionnel il est tenu en premier lieu de respecter les obligations du code de la route et sa responsabilitĂ© est engagĂ©e en cas de manquement Ă  ses obligations. Le code de la sĂ©curitĂ© sociale Article L411-1 Est considĂ©rĂ© comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou Ă  l'occasion du travail Ă  toute personne salariĂ©e ou travaillant, Ă  quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise. Article L411-2 Loi nÂș 2001-624 du 17 juillet 2001 art. 27 Journal Officiel du 18 juillet 2001 Est Ă©galement considĂ©rĂ© comme accident du travail, lorsque la victime ou ses ayants droit apportent la preuve quel'ensemble des conditions ci-aprĂšs sontremplies ou lorsque l'enquĂȘte permet Ă  la caisse de disposer sur ce point de prĂ©somptions suffisantes,l'accident survenu Ă  un travailleur mentionnĂ© par le prĂ©sent livre, pendant le trajet d'aller et de retour, entre 1Âș la rĂ©sidence principale, une rĂ©sidence secondaire prĂ©sentant un caractĂšre de stabilitĂ© ou tout autre lieu oĂč le travailleur se rend de façon habituelle pour des motifs d'ordre familial et le lieu du travail. Ce trajet peut ne pas ĂȘtre le plus direct lorsque le dĂ©tour effectuĂ© est rendu nĂ©cessaire dans le cadre d'un covoiturage rĂ©gulier ; 2Âș le lieu du travail et le restaurant, la cantine ou, d'une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, le lieu oĂč le travailleur prend habituellement ses repas, et dans la mesure oĂč le parcours n'a pas Ă©tĂ© interrompu ou dĂ©tournĂ© pour un motif dictĂ© par l'intĂ©rĂȘt personnel et Ă©tranger aux nĂ©cessitĂ©s essentielles de la vie courante ou indĂ©pendant de l'emploi. PrĂ©vention Les textes de la CNAMTS La prĂ©vention du risque d’accident routier encouru par les salariĂ©s rĂ©pond aux principes gĂ©nĂ©raux de prĂ©vention et deux textes de la CNAMTS, votĂ©s par les partenaires sociaux, ont repris ces principes en bonnes pratiques de la prĂ©vention des risques dans le cadre des missions et dans le cadre du trajet. Un premier texte sur la prĂ©vention du risque routier mission a Ă©tĂ© adoptĂ© le 5 novembre 2003. Un deuxiĂšme texte portant sur le risque routier trajet a officiellement vu le jour en janvier 2004. A travers ces 2 recommandations, la CNAMTS s'est positionnĂ©e pour que cette rĂ©flexion soit inscrite dans le champ de la concertation conduite au sein des entreprises par les partenaires sociaux. Le fait automobile et la responsabilitĂ© d’un chef d’entreprise La responsabilitĂ© civile ou pĂ©nale d’un dirigeant d’entreprise ou d’une entreprise peut ĂȘtre recherchĂ©e Ă  la suite d’évĂ©nements en relation avec la conduite et/ou l’utilisation d’un vĂ©hicule automobile dans le cadre des activitĂ©s de cette entreprise. Ils s’exposent en cas d’infractions, prĂ©vues par les lois et rĂšglements en vigueur, Ă  des condamnations pĂ©nales, et en cas de prĂ©judices causĂ©s Ă  tiers ou Ă  leurs prĂ©posĂ©s Ă  des demandes en rĂ©parations. Les consĂ©quences peuvent ĂȘtre nĂ©fastes Ă  l’entreprise. Risque routier et contrat de travail Situation d’embauche Le lien avec l’emploi proposĂ© A l’embauche, les informations demandĂ©es Ă  un candidat doivent prĂ©senter un lien direct avec l’emploi proposĂ© article L. 121- 6 du Code du travail. Elles ne peuvent avoir d’autres finalitĂ©s que celles d’apprĂ©cier sa capacitĂ© Ă  occuper l’emploi proposĂ©. Le candidat est tenu d’y rĂ©pondre de bonne foi voir la circulaire DRT n° 93 du 15 mars 1993. Ainsi demander Ă  un candidat Ă  un poste de chauffeur la photocopie de son permis de conduire Ă©tablissant sa capacitĂ© Ă  remplir cette fonction est tout Ă  fait lĂ©gitime. Ne le serait pas la recherche d’informations personnelles sans liens directs et nĂ©cessaires avec ce poste Code du travail article L 121 – 6 ou la recherche d’information protĂ©gĂ©e par la confidentialitĂ© perte de point sur le permis de conduire. Le traitement des informations nominatives doit faire l’objet par l’employeur de dĂ©claration prĂ©alable auprĂšs de la Commission Informatique et LibertĂ©. L’essai professionnel, Ă  ne pas confondre avec la pĂ©riode d’essai, n’est pas rĂ©glementĂ© par la loi, il consiste en une Ă©preuve permettant d’établir la qualification professionnelle du postulant. Rien ne s’oppose Ă  de tels essais dans le cadre d’un recrutement pour un poste de conduite d’un vĂ©hicule ou engin automobile. Information Ă©crite du salariĂ© LĂ©galement, l’employeur est tenu d’informer par Ă©crit son salariĂ© de ce qui constitue les Ă©lĂ©ments essentiels applicables au contrat de travail et Ă  la relation de travail. Ce n’est donc pas limitatif bien au contraire, seules sont prohibĂ©es les clauses susceptibles de porter atteintes aux droits fondamentaux de la personne article L 120-2 du Code du travail. Des clauses du contrat peuvent porter sur l’utilisation d’un vĂ©hicule automobile Le contrat peut comporter des clauses spĂ©cifiques qui seront opposables au salariĂ© dĂšs lors que le contrat de travail est signĂ©. Par exemple, en ce qui concerne l’attribution d’un vĂ©hicule de fonction, des stipulations spĂ©cifiques pourront s’appliquer Ă  son mode d’utilisation professionnelle exclusivement ou professionnelle et personnelle selon des modalitĂ©s prĂ©vues sur un parcours donnĂ© ou non, avec interdiction de prĂȘt du volant etc.
 La possession d’un permis de conduire spĂ©cifique peut ĂȘtre exigĂ©e. Il pourra ĂȘtre fait obligation au salariĂ© d’informer son employeur d’une modification touchant son permis de conduire. Ces clauses doivent ĂȘtre en relation directe avec le travail confiĂ© au salariĂ©. L’employeur n’est pas habilitĂ© Ă  consulter directement auprĂšs de l’autoritĂ© compĂ©tente, le fichier des permis de conduire. Les consĂ©quences juridiques et financiĂšres pour le salariĂ© et l’employeur Du point de vue de la responsabilitĂ©, le conducteur salariĂ© est considĂ©rĂ© sur la voie publique comme tout conducteur. L’article L 121-1 du code de la route explicite le champ de cette responsabilitĂ©. C’est sur lui que pĂšse l’obligation de respecter les rĂšgles du code de la route, et dĂšs lors qu’il est au volant d’un vĂ©hicule, le salariĂ© peut voir sa responsabilitĂ© pĂ©nale engagĂ©e, en cas d’infraction au code de la route ou s’il est Ă  l’origine d’un accident corporel. L’employeur est tenu Ă  une obligation de sĂ©curitĂ© vis-Ă -vis du salariĂ© et doit dans ce cadre prendre toutes les mesures de prĂ©vention afin que le salariĂ© puisse se dĂ©placer et travailler en sĂ©curitĂ©. Si un dĂ©faut de mesures de prĂ©vention de sa part est Ă  l’origine d’un accident de la route, sa responsabilitĂ© pĂ©nale pourra ĂȘtre engagĂ©e. On peut citer notamment le cas oĂč l’accident serait dĂ» au dĂ©faut d’entretien du vĂ©hicule de l’entreprise ou Ă  la charge de travail du conducteur long trajet, absences de pauses
. L’accident de la route survenu au salariĂ© alors qu’il Ă©tait en mission est un accident du travail. Son indemnisation se fera donc par la caisse primaire d’assurance maladie de la sĂ©curitĂ© sociale, ce qui entraĂźnera pour l’employeur une hausse de son taux de cotisation accident du travail. Pour ce qui concerne les dĂ©gĂąts matĂ©riels causĂ©s au vĂ©hicule, c’est la compagnie d’assurance du vĂ©hicule donc de l’employeur s’il s’agit d’un vĂ©hicule de l’entreprise qui prendra en charge, selon les circonstances de l’accident, l’indemnisation des dĂ©gĂąts. Cela pourra Ă©galement entraĂźner une hausse des primes d’assurances de l’entreprise. Enfin, l’article L 455-1-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale confĂšre Ă  la victime d’un accident du travail qui est en mĂȘme temps un accident de la circulation, la facultĂ© de se prĂ©valoir de la loi n° 85-677 du 5 juillet 1985 tendant Ă  l’amĂ©lioration de la situation des victimes d’accidents de la route. Cette disposition permet Ă  la victime de former un recours en responsabilitĂ© civile contre l’employeur et toute personne appartenant Ă  l’entreprise, dans le cas d’un accident de la circulation intervenu sur une voie ouverte Ă  la circulation publique et impliquant un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur conduit par l’employeur, son prĂ©posĂ© ou une personne appartenant Ă  la mĂȘme entreprise que la victime. La victime obtiendra ainsi une rĂ©paration complĂ©mentaire de son dommage corporel auprĂšs de l’assureur du vĂ©hicule. . 225 389 20 201 278 434 162 349

article l 411 1 code de la sécurité sociale